Retro-Songteksten: Evergreens, Classics, Old-Time Favourites, Hits Uit Onze Jeugd
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Les Tournesols Composer(s): Jean Ferrat Performer(s): Jean Ferrat
Mon prince noir et famélique Ma pauvre graine de clodo Toi qui vécus fantomatique En peignant tes vieux godillots Toi qui allais la dalle en pente Toi qu'on jetait dans le ruisseau Qui grelottais dans ta soupente En inventant un art nouveau T'étais zéro au Top cinquante T'étais pas branché comme il faut Avec ta gueule hallucinante Pour attirer les capitaux
Mais dans un coffre climatisé Au pays du Soleil-Levant Tes tournesols à l'air penché Dorment dans leur prison d'argent Leurs têtes à jamais figées Ne verront plus les soirs d'errance Le soleil fauve se coucher Sur la campagne de Provence
Tu allais ainsi dans la vie Comme un chien dans un jeu de quilles La bourgeoisie de pacotille Te faisait le coup du mépris Et tu plongeais dans les ténèbres Et tu noyais dans les bistrots L'absinthe à tes pensées funèbres Comme la lame d'un couteau Tu valais rien au hit-parade Ni à la une des journaux Toi qui vécus dans la panade Sans vendre un seul de tes tableaux
Mais dans un coffre climatisé Au pays du Soleil-Levant Tes tournesols à l'air penché Dorment dans leur prison d'argent Leurs têtes à jamais figées Ne verront plus les soirs d'errance Le soleil fauve se coucher Sur la campagne de Provence
Dans ta palette frémissante De soufre pâle et d'infini Ta peinture comme un défi Lance une plainte flamboyante Dans ce monde aux valeurs croulantes Vincent ma fleur mon bel oiseau Te voilà donc Eldorado De la bourgeoisie triomphante Te voilà star du Top cinquante Te voilà branché comme il faut C'est dans ta gueule hallucinante Qu'ils ont placé leurs capitaux
Mais dans un coffre climatisé Au pays du Soleil-Levant Tes tournesols à l'air penché Dorment dans leur prison d'argent Leurs têtes à jamais figées Ne verront plus les soirs d'errance Le soleil fauve se coucher Sur la campagne de Provence
Les Touristes Partis Composer(s): Jean Ferrat Performer(s): Jean Ferrat
Les touristes, touristes partis Le village petit à petit Retrouve face à lui-même Sa vérité, ses problèmes Les touristes, touristes partis
La vie semble marquer la pose Les belles n'iront plus au bois Je vous aime métamorphoses Des saisons vertes aux abois De champignons et de châtaignes De terre et de genêts mouillés Le coin des cheminées s'imprègne Du parfum des longues veillées
Les touristes, touristes partis Le village petit à petit Retrouve face à lui-même Sa vérité, ses problèmes Les touristes, touristes partis
Les vieux se chauffent en silence Sur cette place sans un bruit Un soleil pâle de faïence Sur leurs épaules s'assoupit On parle de pêche et de chasse On joue aux dés ou aux tarots Les enfants montent d'une classe Les femmes changent de tricot
Les touristes, touristes partis Le village petit à petit Retrouve face à lui-même Sa vérité, ses problèmes Les touristes, touristes partis
Les rivalités de clocher En de secrets conciliabules Le long des ruelles cachées Couvent au feu du crépuscule Ici nul n'oublie jamais rien Ni ce que fut votre grand-père Ni ce que vous faisiez gamin Quand vous alliez à la rivière
Les touristes, touristes partis Le village petit à petit Retrouve face à lui-même Sa vérité, ses problèmes Les touristes, touristes partis
Partout les hommes sont les mêmes Ici sans doute comme ailleurs Ils lancent au loin leur «je t'aime» Le ventre noué par la peur Le ventre noué par la peur De l'avenir insaisissable Toujours en quête d'un coupable Toujours en quête du bonheur
Les Toros Composer(s): Gérard Jouannest - Jean Corti - Jacques Brel First release by: Jacques Brel - 1963 Covered by multiple other artists
Versions In Other Languages: 1986 - Härät (by Susanna Haavisto) 1989 - The Bulls (by Marc Almond)
Les toros s'ennuient le dimanche Quand il s'agit de courir pour nous Un peu de sable du soleil et des planches Un peu de sang pour faire un peu de boue C'est l'heure où les épiciers se prennent pour Don Juan C'est l'heure où les Anglaises se prennent pour Montherlant Ah! Qui nous dira à quoi ça pense Un toro qui tourne et danse Et s'aperçoit soudain qu'il est tout nu Ah! Qui nous dira à quoi ça rêve Un toro dont l'il se lève Et qui découvre les cornes des cocus
Les toros s'ennuient le dimanche Quand il s'agit de souffrir pour nous Voici les picadors et la foule se venge Voici les toreros et la foule est à genoux C'est l'heure où les épiciers se prennent pour Garcia Lorca C'est l'heure où les Anglaises se prennent pour la Carmencita
Les toros s'ennuient le dimanche Quand il s'agit de mourir pour nous Mais l'épée va plonger et la foule se penche Mais l'épée a plongé et la foule est debout C'est l'instant de triomphe où les épiciers se prennent pour Néron C'est l'instant de triomphe où les Anglaises se prennent pour Wellington Ah! Est-ce qu'en tombant à terre Les toros rêvent d'un enfer Où brûleraient hommes et toreros défunts Ah! Ou bien à l'heure du trépas Ne nous pardonneraient-ils pas En pensant à Carthage Waterloo et Verdun Verdun
Les Timides Composer(s): Jacques Brel First release by: Jacques Brel - 1964 Covered by multiple other artists
Versions In Other Languages: 1969 - Verlegen Frieda (Liesbeth List) 1984 - Syntymässä Säikähtäneet (Susanna Haavisto) 2007 - Die Bedeesdes (Herman van den Berg)
Les timides Ça se tortille Ça s'entortille Ça sautille Ça se met en vrille Ça se recroqueville Ça rêve d'être un lapin Peu importe D'où ils sortent Mes feuilles mortes Quand le vent les porte Devant nos portes On dirait qu'ils portent Une valise dans chaque main Les timides Suivent l'ombre L'ombre sombre de leur ombre Seule la pénombre Sait le nombre De leurs pudeurs de Levantin Ils se plissent Ils palissent Ils jaunissent Ils rosisent Ils rougissent S'écrevissent Une valise dans chaque main Mais les timides Un soir d'audace Devant leur glace Rêvant d'espace Mettent leur cuirasse Et alors place Allons Paris Tiens-toi bien Et vive la gare Saint-Lazare Mais on s'égare On sépare On s'désempare Et on repart Une valise dans chaque main Les timides Quand ils chavirent Pour une Elvire Ont des soupirs Ont des désirs Qu'ils désirent dire Mais ils n'osent pas bien Et leur maîtresse Plus prêtresse En ivresse Qu'en tendresse Un soir les laissent Du bout des fesses Une valise dans chaque main Les timides Alors vieillissent Alors finissent Se rapetissent Quand ils glissent Dans les abysses Je veux dire Quand ils meurent N'osent rien dire Rien maudire N'osent frémir N'osent sourire Juste un soupir Et ils meurent Une valise sur le cur
Les Tantes Jeanne Composer(s): Claude Lemesle - Gilbert Bécaud - Louis Amade - Maurice Vidalin Performer(s): Gilbert Bécaud
Les madames qui venaient voir notre oncle après dîner on les appelait tante Jeanne Ce n'étaient jamais les mêmes mais on les aimait quand même on aimait nos tantes Jeanne C'est tonton qui était content quand il enlevait leurs dents Il les appelait 'Chère Jeanne'' Oh, les jolies vacances quand une tante Jeanne venait Oui, les jolies vacances que notre tonton se payait
Nous, quand on me demandait combien de tantes on avait on avait de tantes Jeanne on disait qu'on savait pas Quand on aime, on compte pas compte pas ses tantes Jeanne Ce qui était important c'est que tonton soit content soit content des tantes Jeanne Hé, les jolies vacances quand une tante Jeanne venait Ah, les jolies vacances que notre tonton nous payait
Nous, ça nous arrangeait bien on nous envoyait au cinéma En échange on promettait bien de ne rien dire à grand-papa
Quand on rentrait vers minuit on ne faisait pas de bruit pas de bruit pour tante Jeanne Dire qu'on était trop petit pour en avoir une aussi une aussi de chère Jeanne Pour le petit déjeuner tonton était toujours gai jorobobo et bobobori, chère Jeanne Ah, les jolies vacances quand une tante Jeanne venait Ah, les jolies vacances que notre tonton se payait
Maintenant on a grandi notre tonton a vieilli et vieilli les tantes Jeanne Mais nous, quand on va le voir comme il a plus de mémoire on réveille les tantes Jeanne Alors il est tout content il retrouve le bon temps le bon temps des chères Jeanne Et puis, les jolies vacances des tantes Jeanne passaient oui, les jolies vacances Viens tonton, on va t'embrasser
Les Sud-Américaines Composer(s): Michel Fugain - Jacqueline Taieb Performer(s): Michel Fugain
Les sud-américaines Sous l'soleil des mers lointaines Attendez-moi Voiture décapotable Des palmiers, des plages de sables Autour de moi
Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça
À la radio des tangos et des solos d'maracas Ah! je suis branché sur Caracas Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça
Whoo! les sud-américaines Aux parfums qui se promènent Tout près de moi Des yeux tout ronds immenses Sur vos hanches qui se balancent Et revoilà
Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça
À la radio du tango et y a l'amour dans l'air Ah! je suis branché sur Buenos Aires Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça
Où êtes-vous, vous qui mattez les matous Charmeuses et musiciennes Où êtes-vous? Les sud-américaines, montrez-vous Doux c'est beau partout du Brésil au Pérou Y a la folie qui traîne et surtout Les sud-américaines quand vous voulez Rendez-vous n'importe où, ouh!
Les sud-américaines Belles bulles d'oxygène Donnez-moi Vos caresses félines Tropicales vitamines Affolez-moi
Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça
On va penser à passer voir les cubaines à Cuba Ah! je suis branché sur les cha-chas Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça
Que c'est bon, que c'est beau Que c'est chaud, que c'est bon tout ça ...
À Amsterdam
Composer(s): Guy Béart
Performer(s): Guy Béart
À Amsterdam, il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames de mes yeux, j'ai pas vu Dieu à Amsterdam
À Amsterdam, il y a les eaux, il y a les âmes
J'ai vu les eaux dans les canaux, j'ai pas vu d'âme à Amsterdam
À Amsterdam y a des vélos et y a des trams
Et des bateaux qui font font l'amour au carrefour à Amsterdam
Il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames, où donc est Dieu?
À Amsterdam, il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames de mes yeux, j'ai pas vu Dieu à Amsterdam
À Amsterdam y a des florins avec des diams
Et tout s'achète et tout se vend, même le vent, à Amsterdam
À Amsterdam, il y a Van Gogh, il y a Van Dam
Les chimpanzés sont exposés dans les musées à Amsterdam
Il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames, où donc est Dieu?
À Amsterdam la Chine, l'Afrique et l'Islam
Sont réunis et toutes les races enfin s'embrassent à Amsterdam
À Amsterdam les fourmis, les hippopotames
Sont assemblés dans un baiser plutôt osé à Amsterdam
À Amsterdam j'ai cherché le Dieu d'Abraham
Jésus, est-il ce jeune bonze qui se bronze à Amsterdam
Il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames, où donc est Dieu?
À Amsterdam, il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames de mes yeux, j'ai pas vu Dieu à Amsterdam
À Amsterdam, voici des pigeons qui s'enflamment
Devant les belles qui ruminent dans les vitrines à Amsterdam
À Amsterdam, dans les saunas, dans les hammams
Marcuse transmet son message dans les massages à Amsterdam
Il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames, où donc est Dieu?
À Amsterdam y a du haschich par kilogrammes
Ma bien-aimée dans la fumée fut embaumée à Amsterdam
À Amsterdam j'ai vu soudain monter mon âme
Par le p'tit trou qu'un vieux couteau m'a fait dans l'dos, à Amsterdam
À Amsterdam, il y a Dieu, il y a les dames
J'ai vu les dames de mes yeux, j'ai pas vu Dieu à Amsterdam
J'ai vu les dames de mes yeux, j'ai pas vu Dieu à Amsterdam
Les Sucettes Composer(s): Serge Gainsbourg First release by: France Gall - 1966 Covered by multiple other artists
Annie aime les sucettes Les sucettes à l'anis Les sucettes à l'anis D'Annie Donnent à ses baisers Un goût anisé Lorsque le sucre d'orge Parfumé à l'anis Coule dans la gorge d'Annie Elle est au paradis
Pour quelques pennies, Annie A ses sucettes à l'anis Elles ont la couleur de ses grands yeux La couleur des jours heureux
Annie aime les sucettes Les sucettes à l'anis Les sucettes à l'anis D'Annie Donnent à ses baisers Un goût anisé Lorsqu'elle n'a sur la langue Que le petit bâton Elle prend ses jambes à son corps Et retourne au drugstore
Pour quelques pennies, Annie A ses sucettes à l'anis Elles ont la couleur de ses grands yeux La couleur des jours heureux
Lorsque le sucre d'orge Parfumé à l'anis Coule dans la gorge d'Annie Elle est au paradis
Les Souliers Composer(s): Guy Béart Performer(s): Guy Béart
Dans la neige y avait des souliers, deux souliers dans la neige, qui étaient oubliés Passe un homme qui marche à grands pas, à grands pas passe un homme qui ne les voit pas Le deuxième dans la nuit glacée le deuxième glisse, il est pressé Le troisième met le pied dessus le troisième n'a rien aperçu
Dans la neige y avait deux souliers dans la neige, qui étaient oubliés Une femme qui regarde mieux, -garde mieux une femme ne croit pas ses yeux Le prochain dit: "Ils sont trop petits" Le prochain trop vite est reparti Combien d'hommes qui passent sans voir? Combien d'hommes qui n'ont pas d'espoir?
Quelle chance, je suis arrivé! Quelle chance, je les ai trouvés! J'ai couru nu-pieds tant de chemins j'ai couru, je les prends dans ma main Je les chauffe, ils sont encore froids je les chauffe en les gardant sur moi O miracle, les petits souliers ô miracle, sont juste à mon pied!
Dans la neige ils m'étaient promis dans la neige je cherche une amie
Les Soldats Et Le Sable Composer(s): Serge Gainsbourg Performer(s): Serge Gainsbourg
Oui, je défendrai le sable d'Israël La terre d'Israël, les enfants d'Israël Quitte à mourir pour le sable d'Israël La terre d'Israël, les enfants d'Israël Je défendrai contre tout ennemi Le sable et la terre, qui m'étaient promis Quitte à mourir pour le sable d'Israël Les villes d'Israël, le pays d'Israël Tous les Goliaths venus des pyramides Reculeront devant l'étoile de David
Les Séparés ((Dutch Version: Schrijf Me Niet (by Rob de Nijs) - 2008)) Composer(s): Marceline Desbordes Valmore - Julien Clerc First release by: Isabelle Boulay & Julien Clerc - 2005
N'écris pas! Je suis triste et je voudrais m'éteindre Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre Et frapper à mon cur, c'est frapper au tombeau
N'écris pas! N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes C'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas! Je te crains, j'ai peur de ma mémoire Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire Une chère écriture est un portrait vivant
N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lire Il semble que ta voix les répand sur mon cur Que je les vois briller à travers ton sourire Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cur
N'écris pas! N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes C'est entendre le ciel sans y monter jamais
Les Sambassadeurs Composer(s): Serge Gainsbourg Performer(s): Serge Gainsbourg
Les sambassadeurs sont venus en dansant Les sambassadeurs sont venus en dansant Armés de tubas jusqu'aux dents (Les sambassadeurs sont venus en dansant) (Les sambassadeurs sont venus en dansant) (Armés de tubas jusqu'au dent)
Y'a pas le feu pour s'faire casser la gueule Y'a pas le feu quand le ciel est bleu Mieux vaut danser s'amuser S'amuser Les sambassadeurs sont venus en dansant Les sambassadeurs sont venus en dansant Armés de tubas jusqu'au dent
(Les sambassadeurs sont venus en dansant) (Les sambassadeurs sont venus en dansant) (Armés de tubas jusqu'au dent)
Les Saisons Composer(s): Jean Ferrat Performer(s): Jean Ferrat
Ah les saisons Ah les saisons Je ne me lasse pas D'en rêver les odeurs D'en vivre les couleurs D'en trouver les raisons Ah les saisons Ah les saisons
Je serai l'automne à tes pieds Tu seras l'été à ma bouche L'hiver aux doigts bleus qui se couche Nous serons printemps fou à lier
Ah les saisons Ah les saisons Ja vais sans me lasser En guetter les rumeurs En voler les ardeurs En vivre à tes côtés Ah les saisons Ah les saisons
Voir un seul hiver t'affamer Encore un été t'épanouir Encore un printemps t'enflammer Un seul automne pour en rire
Ah les saisons Ah les saisons Je ne me lasse pas D'en distiller les fleurs D'en jalouser chaque heure D'en mourir sans raison Ah les saisons Ah les saisons
Les Sabots D'Hélène Composer(s): Georges Brassens Performer(s): Georges Brassens; Maxime le Forestier; Pierre Nicolas
Les sabots d'Hélène Etaient tout crottés Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine De les déchausser Les sabots d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Dans les sabots de la pauvre Hélène Dans ses sabots crottés Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine Et je les ai gardés
Son jupon de laine Etait tout mité Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine De le retrousser Le jupon d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Sous le jupon de la pauvre Hélène Sous son jupon mité Moi j'ai trouvé des jambes de reine Et je les ai gardés
Et le cur d'Hélène N'savait pas chanter Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau
Moi j'ai pris la peine De m'y arrêter Dans le cur d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Et dans le cur de la pauvre Hélène Qu'avait jamais chanté Moi j'ai trouvé l'amour d'une reine Et moi je l'ai gardé
Les Roses Blanches Composer(s): Charles Louis Pothier - Léon Raiter First release by: Berthe Sylva - 1926 Covered by multiple other artists
C'était un gamin, un gosse de Paris Pour famille il n'avait qu' sa mère Une pauvre fille aux grands yeux rougis Par les chagrins et la misère Elle aimait les fleurs, les roses surtout Et le cher bambin tous les dimanche Lui apportait de belles roses blanches Au lieu d'acheter des joujoux La câlinant bien tendrement Il disait en les lui donnant
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman Voici des roses blanches, toi qui les aime tant Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"
Au printemps dernier, le destin brutal Vint frapper la blonde ouvrière Elle tomba malade et pour l'hôpital Le gamin vit partir sa mère Un matin d'avril parmi les promeneurs N'ayant plus un sous dans sa poche Sur un marché tout tremblant le pauvre mioche Furtivement vola des fleurs La marchande l'ayant surpris En baissant la tête, il lui dit
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit "Emporte-les je te les donne" Elle l'embrassa et l'enfant partit Tout rayonnant qu'on le pardonne Puis à l'hôpital il vint en courant Pour offrir les fleurs à sa mère Mais en le voyant, une infirmière Tout bas lui dit "Tu n'as plus de maman" Et le gamin s'agenouillant dit Devant le petit lit blanc
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"
Les Ronciers Composer(s): Brice Homs - Michel Fugain Performer(s): Michel Fugain
On cueillait des mûres sur les ronciers Au bord de l'Isère On cueillait des mûres et des baisers Encore un peu verts On regardait les filles, les filles riaient, souriaient Sous leurs jupes joncquille, les fruits de l'été, s'éveillaient
On cueillait des mûres sur les ronciers Au bord de l'Isère Et si les ronces ou l'amour piquaient La belle affaire!
C'était l'âge où l'on remplissait Nos premiers cendriers On rêvait de vivre Sans se plier Histoire de se distinguer
C'était l'âge où l'on se soûlait De toutes les idées!
On cueillait des mûres sur les ronciers Après le ciné Ces vieux films en noir et blanc mais faits Comme on les aimait On parlait pour les filles, les filles écoutaient, à côté Il fallait que l'on brille pour les approcher, de plus près
C'était l'âge où l'on refaisait Le monde qu'on voulait Le sourire aux lèvres Pour mieux cacher Qu'un jour tout allait changer
C'était l'âge où l'on attendait L'avenir qui venait
On cueillait des mûres sur les ronciers Au bord de l'Isère Et si les ronces ou la vie piquaient La belle affaire!
Il n'y a plus de mûres ni de ronciers Au bord de l'Isère
Les Romantiques Composer(s): Léo Ferré Performer(s): Léo Ferré
Ils prenaient la rosée pour du rosé d'Anjou Et la lune en quartiers pour Cartier des bijoux Les romantiques Ils mettaient des tapis sous les pattes du vent Ils accrochaient du crêpe aux voiles du printemps Les romantiques
Ils vendaient le Brésil en prenant leur café Et mouraient de plaisir pour ouvrir un baiser Et regarder dedans briller le verbe "aimer" Et le mettre au présent bien qu'il fût au passé
Ils ont le mal du siècle et l'ont jusqu'à cent ans Autrefois de ce mal, ils mouraient à trente ans Les romantiques Ils ont le cheveu court et vont chez Dorian Guy S'habiller de British ou d'Italiâneries Les romantiques
Ils mettent leurs chevaux dans le camp des Jaguar En fauchant leur avoine aux prairies des trottoirs Avec des bruits de fers qui n'ont plus de sabots Et des hennissements traduits en "stéréo"
Ils mettaient la Nature au pied de leurs chansons Ils mettent leur voiture au pied de leurs maisons Les romantiques Ils regardaient la nuit dans un chagrin d'enfant Ils regardent l'ennui sur un petit écran Les romantiques
Ils recevaient chez eux dans les soirs de misère Des gens "vêtus de noir" qu'ils prenaient pour leurs frères Aujourd'hui c'est pareil mais, fraternellement Ils branchent leur destin aux "abonnés absents"
Les Rois Mages ((Adapted from: Tweedle Dee Tweedle Dum (by Middle of the Road) - 1971)) ((Dutch Version: Kom Met Me Mee (by Wendy Van Wanten) - 2001)) Composer(s): Mario Capuano - Giosy Capuano - Lally Stott - Claude Carrère - Jean Schmitt Performer(s): Sheila - 1971
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Je te suivrais, où tu iras j'irais Fidèle comme une ombre jusqu'à destination
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles Ont suivi le soleil avec obstination
Plaise au ciel que j'ouvre mes fenêtres Le matin au bord d'un étang bleu Plaise au ciel que rien ne nous arrête Dans ce monde aventureux
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient confiants l'étoile du Berger Mon Amérique, ma lumière biblique Ma vérité cosmique, c'est de vivre avec toi
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Je te suivrais, où tu iras j'irais Fidèle comme une ombre jusqu'à destination
Plaise au ciel que s'ouvrent les nuages L'éclaircie dévoile le chemin Plaise au ciel qu'au terme du voyage Son triomphe soit le mien
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient confiants l'étoile du Berger Comme Christophe Colomb et ses trois caravelles Ont suivi le soleil avec obstination
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Je te suivrais, où tu iras j'irais Fidèle comme une ombre jusqu'à destination
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Je te suivrais, où tu iras j'irais Fidèle comme une ombre jusqu'à destination
Comme les Rois Mages en Galilée Suivaient des yeux l'étoile du Berger Je te suivrais, où tu iras j'irais Fidèle comme une ombre jusqu'à destination
Les Rois Fainéants Composer(s): A. Pate - Hubert Ithier Performer(s): André Bourvil
Au temps, au bon temps Des rois fainéants Ti qui tic qui tic! Les jours et les nuits Se passaient au lit Ti qui tic qui tic!
Traînés par des bufs Dans un char moelleux On faisait Paris-Orléans En trois ans, tout en taquinant Les belles pucell's en passant...
Au temps, au bon temps Des rois fainéants Ti qui tic qui tic! D'un'main on mangeait De l'autre on buvait Ti qui tic qui tic!
L'amour se chantait Sur des fluviaux d'or Et les belles offraient les trésors De leurs corps Aux rois fainéants
Les baladins jouaint du bilboquet Et les menestrels grattaient leurs viell's Et tous les bouffons dansaient en rond C'était toujours la fête!
Tous les manants,badauds criaient "Bravo!" Et parfois, pour un privilégié Le bon roi disait à son bourreau "Oh! Coupez-lui la tête! Ça lui fera les pieds! Foutez-moi la paix!"
Au temps, au bon temps Des rois fainéants Ti qui tic qui tic! T'aurais eu ma reine Un beau diadème Ti qui tic qui tic!
Parmi les oiseaux Au bord des ruisseaux Je te vois, quenouillant le lin Enfin bref, comm'dirait Pépin Chacun doit mériter son pain!
Au temps, au bon temps Des rois fainéants Ti qui tic qui tic! T'aurais pas aimé Me voir travailler Ti qui tic qui tic!
Alors, mon amour Ne crie pas toujours Laisse-moi dormir Et sourire
Au bon temps Des rois fainéants Ti qui tic qui tic! Des rois fainéants Ti qui tic qui tic! Des rois fainéants!