Retro-Songteksten: Evergreens, Classics, Old-Time Favourites, Hits Uit Onze Jeugd
Dit blog (met dank aan seniorennet) is enkel voor NIET-commerciële doeleinden. Alle songteksten zijn uitsluitend eigendom van hun respectievelijke copyright eigenaars; dus ga de muziek kopen die je mooi vindt, zo steun je de artiest.
NON-profit, non-commercial blog, to help preserve the songs of our youth; hence for entertainment only. All lyrics are the copyright of their respective owners; you are encouraged to go buy their music.
Les Yeux Bleus Composer(s): C.H. Vic - Robert Gall Performer(s): France Gall
Tout le monde sur la terre Ne peut pas avoir les yeux bleus Moi je t'aimerai quand même Si tu n'avais pas les yeux bleus Mais avec ta sacré chance T'avais gagné d'avance Puisque tu as les yeux bleus Oui tu as les yeux bleus
Et depuis que nous vivons Comme dans un rêve tous deux Nous pensons que le bon Dieu Doit aussi avoir les yeux bleus Tellement c'est incroyable D'être aussi heureux Puisque tu as les yeux bleus Oui tu as les yeux bleus
Je me souviendrai toujours De ce premier jour J'avais lu dès mon réveil Dans le bleu du ciel Que ce jour serait le jour D'un grand amour
C'est pourquoi ce douze mai Lorsque je t'avais rencontré Les oiseaux du ciel et moi N'étaient même pas étonnés Au détour de la rivière Dans une grande lumière De toi qui me souriait Juste au grand milieu D'un champs de bleuets C'était toi avec... tes yeux bleus
Tout le monde sur la terre Ne peut pas avoir les yeux bleus Moi je t'aimerai quand même Si tu n'avais pas les yeux bleus Mais avec ta sacré chance T'avais gagné d'avance Puisque tu as les yeux bleus Oui tu as les yeux bleus
Je me souviendrai toujours De ce premier jour J'avais lu dès mon réveil Dans le bleu du ciel Que ce jour serait le jour D'un grand amour
Et depuis que nous vivons Comme dans un rêve tous deux Nous pensons que le Bon Dieu Doit aussi avoir les yeux bleus
La vie est sans problème Puisque tous deux on s'aime S'il m'arrive quelque fois D'être loin de toi Je ferme les yeux Pour voir encore mieux
Les Volets Clos Composer(s): Raymond Forlani - Paul Misraki Performer(s): Nicoletta
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos À quoi bon se lever Ce matin n'ouvrons pas les rideaux Et restons couchés bien enlacés
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos Tant pis pour le patron Mes yeux dans tes yeux si bleus si beaux Passons la journée à la maison
Pourquoi donc faut-il s'éveiller? À quoi bon aller travailler Avec toi je veux oublier Dans la rue il fait jour Une nuit c'est trop court
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos Je ne veux qu'un soleil D'un soleil qui peut vivre dans l'eau Dans l'eau de tes yeux quand tu t'éveilles
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos Moi je veux t'enlacer Et sentir ta peau contre ma peau Et ne plus penser qu'à t'embrasser
Dans les rues tout est triste et gris Dans mon lit toi tu me souris Je dis non à la foule, aux cris Je ne veux mon amour Ne rien faire d'autre que l'amour
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos Et sur ton oreiller Blotti contre toi si doux si chaud Mon amour je veux tout oublier La la la la la ...
Les Voisins Composer(s): Francis Cabrel Performer(s): Francis Cabrel
Ils vivaient dans deux mondes lointains Ils étaient des voisins Chacun d'eux sagement oublié Sur son bout de palier Il y a tellement de gens malhonnêtes Qu'il faut bien qu'on s'inquiète Ils rêvaient à peu près chaque nuit Qu'ils auraient des amis Ils s'échangeaient des mots sans chaleur Dans le même ascenseur Ils couraient fermer à toute allure Leurs quarante serrures Puis ils s'endormaient dans les filets D'un poste de télé En rêvant à peu près chaque nuit Qu'ils auraient des amis Ils avaient lu leur nom sur le dos d'une boîte aux lettres Ils pensaient que c'était bien assez se connaître Pourtant ils se sentaient sourire Et même ils s'entendaient dormir Mais ils ne se sont jamais rencontrés Ils ont déménagé Ils vivaient dans deux mondes lointains Ils étaient des voisins Mais chacun son côté de cloison Et chacun son feuilleton Ils fermaient les volets de leur cur Tous les soirs à dix heures En rêvant à peu près chaque nuit Qu'ils auraient des amis Ils avaient lu leur nom sur le dos d'une boîte aux lettres Ils pensaient que c'était bien assez se connaître Pourtant ils se sentaient sourire Et même ils s'entendaient dormir Mais ils ne se sont jamais rencontrés Puisqu'ils se disaient C'est pas la peine d'aller leur parler Puisqu'on a la télé C'est pas la peine de se chercher des mots Puisqu'on a la radio C'est pas la peine de se donner du mal Puisqu'on a le journal
Les Violons De Mon Pays Composer(s): P. Bilat - F. Barcellini Performer(s): Dalida
Les violons de tous les pays Qu'ils nous viennent de France, d'Autriche ou d'Italie C'est toujours, quand on est amoureux Qu'ils sont plus langoureux Pour chaque fille, chaque garçon L'amour fait chanter ses violons
Moi j'entends Tous les violons de mon pays Ils me jouent cette mélodie Et dans mon cur Je me rappelle Qu'autrefois les violons nous faisaient rêver En jouant sous les oliviers Cette chanson Que nous aimions
Aujourd'hui Notre amour n'est qu'un souvenir Mais d'autres violons vont venir Ils reprendront Cette chanson chantez Tous les violons de mon pays Pour tous les amants réunis Il y aura toujours Une chanson De l'amour Et des violons
Les Vieux Composer(s): Gérard Jouannest - Jean Corti - Jacques Brel First release by: Jacques Brel - 1963 Covered by multiple other artists
Versions In Other Languages: 1969 - Old Folks (Jennifer Warnes) 1969 - De Oudjes (Liesbeth List) 2002 - I Vecchi (Duilio Del Prete) 2007 - Die Grysaards (Herman van den Berg)
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cur pour deux Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit: je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend
Bras Dessus, Bras Dessous
((Adapted from: Why (by Frankie Avalon) - 1959))
Composer(s): Peter DeAngelis - Bob Marcucci - Jean Broussolle
Performer(s): Dario Moreno & Michel Legrand - 1960
and multiple other artists
Gais comme deux moineaux sur la même branche Gais comme deux amants au bal du dimanche Gais comme deux écoliers le jour des vacances Tous les jours que Dieu fait nos joies recommencent Et quand nous nous aimons notre amour sent bon Comme un drap séché au vent des lavandes Bon comme un fruit croqué au vent des vendanges Et tant qu'il durera tant qu'on le promènera
Bras dessus sur nos bras nus Bras dessous joue contre joue Nous n'en demanderons pas plus
Gais comme deux moineaux sur la même branche Gais comme deux amants au bal du dimanche Oui gais comme deux écoliers le jour des vacances Tous les jours que Dieu fait nos joies recommencent Et quand nous nous aimons notre amour sent bon Comme un drap séché au vent des lavandes Bon comme un fruit croqué au vent des vendanges Quand nous aurons cent ans Tous les deux comme à vingt ans
Bras dessus tout courbatus Bras dessous joue contre joue Nous n'en demanderons pas plus
Les Vidanges Du Diable Composer(s): Francis Cabrel Performer(s): Francis Cabrel
J'ai rapproché les coussins J'ai mis quelques fleurs autour J'ai fabriqué un écrin Avec du mauvais velours Il me restait du parfum, du parfum Quelques bougies de secours On va se cacher dans un coin Un linge sur l'abat-jour T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs En bas, y a plein de gamins Plein de ballons dans la cour Ça crie du soir au matin C'est presque à devenir sourd Je vais la couvrir de dessins, de dessins Cette cité sans retour Le futur est tellement loin Le présent tellement lourd T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs Ailleurs, j'aurai du travail, du labeur Je redeviendrai fréquentable Ailleurs, pour quelques jours, quelques heures Leur montrer que j'en suis capable J'ai rien à faire de mes mains Rien à faire des discours J'ai pas la chance de certains J'ai tiré le mauvais parcours Mais, j'ai rapproché les coussins, les coussins Et j'ai mis quelques fleurs autour On va se cacher dans un coin Un linge sur l'abat-jour T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs Loin des vidanges du diable Loin des vidanges du diable
Les Vertes Années Composer(s): Charles Aznavour - Jeff Davis Performer(s): Charles Aznavour; Waldir Calmon; Les Compagnons de la Chanson
Nous étions tous les deux Étendus sur la lande Tu regardais les cieux Moi je te contemplais Le roux de tes cheveux Dénoués sur la lande Sur le vert de l' Irlande Était vague de feu
De nos vertes années Qui verrouillaient l' enfance Dont je n' ai malgré moi Jamais rien oublié De nos vertes années En as-tu souvenance Viennent-elles parfois Tendrement éclairer Un coin de tes pensées Nos vertes années?
À la brise d' été Tu offrais ton visage Et tu semblais rêver Sans savoir qu' en mon cur Venait de se lever La tempête et l' orage Car je demeurais sage Pudique et bouleversé
De nos vertes années Qui s' ouvraient sur la vie Et qui vivent à feu doux Au fil de mes pensées De nos vertes années J' en ai la nostalgie Que reviennent pour nous Le temps d' un seul été Du fond de leur passé De nos vertes années
Les Vendanges De L'amour Composer(s): Michael Jourdan - Danyel Gérard Performer(s): Marie Laforêt
Nous les referons ensemble Nous les referons ensemble Demain les vendanges de l'amour Car la vie toujours rassemble Oui la vie toujours rassemble Malgré tout, ceux qui se quittent un jour Et le soleil du bel âge Brillera après l'orage Un beau matin pour sécher nos pleurs Et ta main comme une chaîne Viendra se fondre à la mienne Enfin pour le pire et le meilleur
Nous les referons ensemble Nous les referons ensemble Demain les vendanges de l'amour Car je sais que tu ressembles Oui je sais que tu ressembles Comme deux gouttes d'eau à l'amour Ma comparaison peut-être Sur tes lèvres fera naître Un sourire en guise de discours Mais pourtant j'en suis certaine {version masculine : Mais pourtant sois en certaine} Ce soir autant que je t'aime Oui ce soir tu ressembles à l'amour Il fera bon Il fera bon Il fera bon auprès de toi L'étoile bleue Des jours heureux Va briller pour nous deux.
Nous les referons ensemble Nous les referons ensemble Demain les vendanges de l'amour Car la vie toujours rassemble Oui la vie toujours rassemble Malgré tout, ceux qui se quittent un jour Et le soleil du bel âge Brillera après l'orage Un beau matin pour sécher nos pleurs Et ta main comme une chaîne Viendra se fondre à la mienne Enfin pour le pire et le meilleur
Nous les referons ensemble Nous les referons ensemble Demain les vendanges de l'amour Nous les referons ensemble Nous les referons ensemble Demain les vendanges de l'amour
Les Tuniques Bleues Et Les Indiens Composer(s): Pierre Papadiamandis Performer(s): Eddy Mitchell
À t'entendre faut croire que le bon Dieu... t'a créé Il s'est surestimé... ou trompé Si t'es à son image... c'est navrant Il doit être moche... dehors... dedans
C'est pas clair dans ta tête, c'est pas... bien rangé Y a autant de haine... qu' d'amitié Quant à l'amour, c'est rare... pas souvent T'es handicapé du sentiment
J'ai pas confiance en l'être humain C'est pas d'aujourd'hui, ça remonte, ça vient de très loin... ...Un' cour d'école, à la récré, entre gamins... On jouait aux tuniques bleues qu'exterminent les Indiens J'ai pas confiance en l'être humain On n'a rien pour, mais on s'dit "Bof! J'y suis pour rien Si le mal triomphe plus facilement que le bien" Y a toujours des tuniques bleues qui tuent les Indiens
Voilà, j' l'ai dit, je crois que j't'ai tout... balancé Ma salle de bains pourra... témoigner J'suis pas fier quand je me rase, j'me vois souvent Comme un étranger moche... dehors... dedans
J'ai pas confiance en l'être humain C'est pas d'aujourd'hui, ça remonte, ça vient de très loin... ...Un' cour d'école, à la récré, entre gamins... On jouait aux tuniques bleues qu'exterminent les Indiens J'ai pas confiance en l'être humain On n'a rien pour, mais on s'dit "Bof! J'y suis pour rien Si le mal triomphe plus facilement que le bien" Y a toujours des tuniques bleues qui tuent les Indiens
Une branche cassée Un p'tit queqchose en moins Mais pourtant rien n'a changé Je repasse mes plantes vertes À la pattemouille Ça les dérouille Y a des soupirs d'la vapeur Jusqu'au fond d'mon cur Je sais qu'tu pleures La radio gêne la voisine Mets la sourdine Tu m'fais mal tu m'fais mal Tu m'fais mal tu m'fais mal Une branche cassée Un p'tit queqchose en moins Mais qu'est-ce qui a bien pu changer Les p'tits vieux se font rares Boule de laine grise sur l'blanc du square L'café trimbale une odeur Qui vient d'l'équateur Je sais qu'tu pleures Ces chagrins qu'on a dedans ça intoxique Ça fait mal ça fait mal Ça fait mal ça fait mal Une branche cassée Un p'tit queqchose en moins Mais dis-moi c'qui a changé On s'conduit comm' des noix Redresse la tête Regarde-moi Pose ta valise dans un coin de la salle de bains T'vois bien qu'je pleure Reste encore ce soir au moins Jusqu'à demain J'ai trop mal j'ai trop mal J'ai trop mal j'ai trop mal
Les Tuileries Composer(s): Victor Hugo - Colette Magny Performer(s): Yves Montand
Nous sommes deux drôles Aux larges épaules De joyeux bandits Sachant rire et battre Mangeant comme quatre Buvant comme dix Quand vidant des litres Nous cognons aux vitres De l'estaminet Le bourgeois difforme Tremble en uniforme Sous son gros bonnet Nous vivons en somme On est honnête homme On n'est pas mouchard On va le dimanche Avec Lise ou Blanche Dîner chez Richard Nous vivons sans gîte Goulûment et vite Comme le moineau Haussant nos caprices Jusqu'aux cantatrices De chez Bobino La vie est diverse Nous bravons l'averse Qui mouille nos peaux Toujours en ribote Ayant peu de potes Et point de chapeau Nous avons l'ivresse L'amour, la jeunesse L'éclair dans les yeux Des poings effroyables Nous sommes des diables Nous sommes des dieux
Les Trompettes De La Renommée ((Italian Version: Le Trombe Della Celebrità (by Beppe Chierici) - 1969)) Composer(s): Georges Brassens First release by: Georges Brassens - 1963 Covered by multiple other artists
Je vivais à l'écart de la place publique Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique... Refusant d'acquitter la rançon de la gloir' Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre Et que, sous peine de choir dans un oubli complet J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets
Trompettes De la Renommée Vous êtes Bien mal embouchées!
Manquant à la pudeur la plus élémentaire Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire Divulguer avec qui, et dans quell' position Je plonge dans le stupre et la fornication? Si je publi' des noms, combien de Pénélopes Passeront illico pour de fieffé's salopes Combien de bons amis me r'gard'ront de travers Combien je recevrai de coups de revolver!
À toute exhibition, ma nature est rétive Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive Je ne fais voir mes organes procréateurs À personne, excepté mes femm's et mes docteurs Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales Battre l' tambour avec mes parti's génitales Dois-je les arborer plus ostensiblement Comme un enfant de chur porte un saint sacrement?
Une femme du monde, et qui souvent me laisse Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi' Des parasit's du plus bas étage qui soit... Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame En criant sur les toits, et sur l'air des lampions "Madame la marquis' m'a foutu des morpions!" ?
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn' Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure?
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches? Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar'? Pour exciter le peuple et les folliculaires Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus?
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette Si je me déhanchais comme une demoiselle Et prenais tout à coup des allur's de gazelle? Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu' Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon Et me gratter le ventre en chantant des chansons Si le public en veut, je les sors dare-dare S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare Refusant d'acquitter la rançon de la gloir' Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir
Les 3 Singes Composer(s): Claude Moine - Pierre Papadiamandis Performer(s): Eddy Mitchell
J' me complais pas dans l'angoisse J'contourn' celle de mes voisins J'affirm' qu'il n'y a pas de place Dans mon cur pour leurs chagrins J'leurs dis que j'crois en l'amour D'ailleurs j'en pense que du bien Ça coup' court à tout discours Et ça m'évite de prendre un chien Je n'écoute que mon courage Qui en fait ne me dit rien De nous deux qui est l'plus lâche Lui, muet, moi qui n'entends rien? Comme ça, j'ai pas d'états d'âme J'dors, calme et serein Je fais pas l'sac des vieilles dames J'braque pas les vieux dans les trains Et ça me fait penser aux 3 singes Qui refusent de parler, qui s'taisent comme des images Et s'comportent comme des humains Et ça me fait penser aux 3 singes Qui se ferment les yeux, se cachent le visage Et s'comportent comme des humains Il leur manque la parole Bah! Qu'ils la prennent Moi, j'n'en fais rien Animal moi j'n'ai pas cette carapace Animal qui t'protège du bien comme du mal Moi j'ressens le bien comme le mal Je traverse la vie, l'espace Sans m'occuper d'mon prochain Et j'efface toute trace Qui m'indiqu'rait mon chemin Je ne veux d'mal à personne La délation, c'est pas bien Un' balance c'est pas un homme J'suis surtout pas un témoin Et ça me fait penser aux 3 singes Qui refusent de parler, qui s'taisent comme des images Et s'comportent comme des humains Et ça me fait penser aux 3 singes Qui se ferment les yeux, se cachent le visage Et s'comportent comme des humains Il leur manque la parole Bah! Qu'ils la prennent Moi, j'n'en fais rien Animal moi j'n'ai pas cette carapace Animal qui t'protège du bien comme du mal Moi j'ressens le bien comme le mal
Les Trois Petits Lutins Composer(s): Jean Nohain - Mireille Performer(s): Mireille
Sur ma cheminée j'ai vu ce matin Trois petits lutins qui se promenaient Qui se promenaient les doigts dans le nez Le premier m'a dit c'est moi Qui détraque toutes vos pendules Pendant les trente jours du mois C'est moi qui les démantibule C'est moi qui les fais avancer Toutes mes fois que vous êtes pressé À cause de moi chaque jour vous vous dite C'est fou c'est fou comme le temps passe vite Suivant mon goût et mon humeur Vous êtes en retard ou vous êtes à l'heure J'couche dans l'horloge du vestibule C'est moi qui suis le lutin des pendules
Sur ma cheminée j'ai vu ce matin Trois petits lutins qui se promenaient Qui se promenaient les doigts dans le nez Le second m'a dit bonsoir C'est moi qui couche dans l'armoire à glace J'prends les objets dans votre tiroir Et si je les change de place Vous vous dites j'avais mis là Mon sac à main et puis j' l'retrouve pas Et vous l'cherchez, vous l'cherchez, vous l'cherchez Mais c'est moi qui vous l'avais caché Vous vous rappelez le petit bracelet La montre en or et le trousseau de clés Bah j'les ai fourrés sous votre armoire C'est moi qui suis le lutin du tiroir
Sur ma cheminée j'ai vu ce matin Trois petits lutins qui se promenaient Qui se promenaient les doigts dans le nez Le troisième m'a dit bonjour J'vous connais bien c'est moi qui m'occupe De toutes les petites choses de l'amour Je suis toujours derrière vos jupes C'est moi qui fait briller vos yeux Quand vous dansez avec les beaux Messieurs Et c'est moi qui fait battre votre cur Si je le veux à cent-trente à l'heure
Et puis les lutins sont partis J'suis restée seule et puis je me suis dit C'est le lutin numéro trois Qui a le plus de travail avec moi!
Les Trois Mousquetaires Composer(s): Jean-Jacques Debout - Guido De Angelis - Maurizio De Angelis Performer(s): Jean-Jacques Debout
Un pour tous et tous pour un Lorsque l'on est mousquetaire Un pour tous et tous pour un On est comme des frères Un pour tous et tous pour un Il faudra s'y faire Les autres ne sont pas loin Quand on en voit un
Un pour tous et tous pour un Lorsque l'on est mousquetaire Un pour tous et tous pour un On est comme des frères Un pour tous et tous pour un Ils sont sur la Terre Comme les doigts de la main Et ça leur va bien
Comme des petits diables Ils font des tours pendables Mais nous savons Qu'ils sont de joyeux compagnons
Et pour croiser le fer Avec ces mousquetaires Il faudrait être fou Oui être fou
Un pour tous et tous pour un Lorsque l'on est mousquetaire Un pour tous et tous pour un On est comme des frères Un pour tous et tous pour un Ils sont sur la Terre Comme les doigts de la main Et ça leur va bien
Un pour tous et tous pour un Lorsque l'on est mousquetaire Un pour tous et tous pour un On est comme des frères Un pour tous et tous pour un Ils sont sur la Terre Comme les doigts de la main Et ça leur va bien
Les Trois Gendarmes Composer(s): Jean Nohain - Mireille Performer(s): Mireille
En m'en allant à Bergame L'autre jour, vendre mes ufs J'ai rencontré trois gendarmes Un tout jeune et deux grands vieux En m'apercevant les lâches Ils m'ont barré le chemin Le petit frisa ses moustaches Et m'a prise par les mains Ne croyez pas que les gendarmes Soient toujours des gens sérieux... Mais non, mais non, mais non Mesdames Mais non, mais non, mais non Messieurs Malgré mes cris et mes larmes Ils ont voulu voir mes ufs Mais oui, mais oui Mesdames Mais oui, mais oui Messieurs
Hélas ! j'eus beau me débattre Mes ufs étaient sacrifiés Le premier m'en prit vingt quatre Le second vida l'panier Quant au pauvre petit troisième Il ne lui restait rien du tout Alors il m'a dit: "J'vous aime..." Et il m'a prise sur ses genoux Ne croyez pas que les gendarmes Soient toujours des gens sérieux... Mais non, mais non, mais non Mesdames Mais non, mais non, mais non Messieurs Le petit sécha mes larmes Les deux grands gobèrent mes ufs Mais oui, mais oui Mesdames Mais oui, mais oui Messieurs
Pendant que ses deux camarades Mangeaient plus que de raison Au point d'en être malades Le petit, sur le gazon M'avait déchiré ma robe En me couvrant de baisers Il m'a dit: "C'est toi que j'gobe Viens par là, j'vais t'épouser" Ne croyez pas que les gendarmes Soient toujours des gens sérieux... Mais non, mais non, mais non Mesdames Mais non, mais non, mais non Messieurs Et je suis devenue la femme Du petit qu'aimait pas les ufs Mais oui, mais oui Mesdames Mais oui, mais oui Messieurs
Les Trois Cloches Composer(s): Gilles First release by: Edith Piaf & Les compagnons de la chanson - 1946 Covered by multiple other artists
Versions In Other Languages: 1959 - The Three Bells (by The Browns) 1982 - Bim Bam (by André Van Duin)
Village au fond de la vallée Comme égaré, presqu'ignoré Voici qu'en la nuit étoilée Un nouveau-né nous est donné Jean-François Nicot qu'il se nomme Il est joufflu, tendre et rosé À l'église, beau petit homme Demain tu sera baptisé... Une cloche sonne, sonne Sa voix d'écho en écho Dit au monde qui s'étonne "C'est pour Jean-François Nicot" C'est pour accueillir une âme Une fleur qui s'ouvre au jour A peine, à peine une flamme Encore faible qui réclame Protection, tendresse, amour...
Village au fond de la vallée Loin des chemins, loin des humains Voici qu'après dix-neuf années Coeur en émoi, le Jean-François Prend pour femme la douce Élise Blanche comme fleur de pommier Devant Dieu, dans la vieille église Ce jour il se sont mariés... Toutes les cloches sonnent, sonnent Leurs voix d'écho en écho Merveilleusement couronnent La noce à François Nicot "Un seul coeur, une seule âme" Dit le prêtre, "et pour toujours" "Soyez une pure flamme" "Qui s'élève et qui proclame" "La grandeur de votre amour"
Village au fond de la vallée Des jours, des nuits, le temps a fui Voici qu'en la nuit étoilée Un coeur s'endort, François est mort... Car toute chair est comme l'herbe Elle est comme la fleur des champs Épis, fruits mûrs, bouquets et gerbes Hélas vont en se desséchant... Une cloche sonne, sonne Elle chante dans la mort Obsédante et monotone Elle redit aux vivants: "Ne tremblez pas coeurs fidèles" "Dieu vous fera signe un jour" "Vous trouverez sous son aile" "Avec la Vie Éternelle" "L'éternité de l'amour..."
Les Trois Bandits De Napoli Composer(s): Fernand Bonifay - Guy Magenta Performer(s): Annie Cordy
Les trois bandits, pi pom pi pom, de Napoli, pi pom pi pom Tout doucement "y" descendaient de la montagne Pour aller au ravitaillement Car pardi au bout d'un moment Maqué! la faim elle vous tenaille les entrailles Le plus petit, pi pom pi pom, marchait devant, pi pom pi pom Car le pays il est infesté de gendarmes Au moindre bruit, au moindre vent On l'entendait claquer des dents C'était sa façon de donner l'alarme Derrière venait le second Armé d'un bon vieux tromblon Le troisième n'était pas loin Pas loin de rebrousser chemin Les trois bandits, pi pom pi pom, de Napoli, pi pom pi pom Tout en tremblant se dirigeaient vers le village Avec le fruit de leur rançon Ils allaient faire leurs commissions Chacun avec un petit filet à provisions
Imaginez la panique Dès qu'ils firent leur apparition On ferma toutes les boutiques On boucla toutes les maisons Ils ne trouvèrent c'est tragique Pas le moindre petit croûton Pour ne pas manger des briques Il n'y avait "qu'oun solution"
Les trois bandits, pi pom pi pom, de Napoli, pi pom pi pom Tout en pleurant s'en sont allés chez les gendarmes Bonjour Monsieur le Brigadier On se constitue prisonnier Pourqué la faim elle nous tenaille les entrailles Alors c'est vous, pi pom pi pom, les trois bandits! pi pom pi pom C'est vous les ceuss's qui attaquez les diligences Vous me prenez pour un enfant J'ai justement leur signalement Je vais vous apprendre à vous moquer des "gences" Vous êtes trois imposteurs Mais malgré tout j'ai du cur Mangez donc ces spaghettis Et fichez moi le camp d'ici
Les trois bandits, pi pom pi pom, de Napoli, pi pom pi pom Tout en chantant sont remontés dans la montagne Emportant "oun" saucisson Deux parmesans et trois jambons Ainsi que la femme du gardien chef de la prison Car pour aider les bandits Les trois bandits de Napoli Il n'y a que la gendarmerie Et vive les gendarmes Et la maréchaussée Et vive les gendarmes Maintenant qu'on a mangé Maintenant qu'on a mangé Maintenant qu'on a mangé pi pom pi pom pi pom pi pom
Les Très-Hauts Composer(s): Claude Lemesle - Michel Fugain Performer(s): Michel Fugain
Au nom de la croix des croyants Tu ferais bien de la Terre un bûcher Tes schabats ou tes ramadans Voudraient nous arracher au péché Tu livrerais femme et amis Qui ne respecteraient pas tes tabous La fête à Saint-Barthélémy Tous les jours tu la joues
Dieu, moi, j'le connais pas Mais rassure moi Est-il aussi buté que toi?
Oh! les Très-hauts, là-haut, ça déconne! C'est quoi tous ces chiens enragés-là? Oh! S'ils sont à l'image des hommes Les Très-hauts, là-haut, sont tombés très bas Les Très-hauts sont tombés très bas!
Sectes suicidées sous les ordres D'un Torquémada made in U.S. Obscurs égorgeurs d'une horde Qui répand le sang dans les Aurès Tous regardent la mort qui danse au rendez-vous des nouveaux Oradours Et la messe noire du silence Ils la jouent tous les jours
Dieu, moi, j'le connais pas Mais rassure moi Veut-il autant de sang que ça? Oh! les Très-hauts, là-haut, ça déconne! C'est quoi tous ces chiens enragés-là? Oh! S'ils sont à l'image des hommes Les Très-hauts, là-haut, sont tombés très bas Les Très-hauts sont tombés très bas!
Au nom de la loi du Coran Des versets de la Bible et du Talmud Combien de petits talibans Combien de fatwa, de certitudes! Toi, dans cette armée de fidèles Ce Moyen-Age qui te suit partout Tu crois cheminer vers le ciel Et tu restes à genoux
Dieu, moi, j'le connais pas Mais rassure moi Dieu est-il aussi mort que toi?
Oh! les Très-hauts, là-haut, ça déconne! C'est quoi tous ces chiens enragés-là? Oh! S'ils sont à l'image des hommes Les Très-hauts, là-haut, sont tombés très bas Les Très-hauts sont tombés très bas!