Retro-Songteksten: Evergreens, Classics, Old-Time Favourites, Hits Uit Onze Jeugd
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Baby Love ((Adapted from: Baby Love (English Version) (by The Supremes) - 1964)) Composer(s): Brian Holland - Lamont Dozier - Edward Holland Jr. - Ralph Bernet Performer(s): Annie Philippe - 1965
Ouh ouh Baby love, my baby love Dis-moi pourquoi, oh oh Fais-tu ça? Je ne pourrai pas deux fois Aimer de cet amour là Mais que t'ai-je fait, dis-moi Pour que ton coeur efface tout?
Oh! Baby love, my baby love Je t'en supplie! Que faut-il croire Si ton amour s'endort Si ton sourire n'est plus pour moi? Chaque jour et chaque nuit Chaque heure aussi Me seront tristes, tristes Baby love, ouh ouh, baby love
Baby love, my baby love Ce n'est pas vrai Dis que tu mentais! Que c'était une erreur Que tu voulais me faire peur Afin de juger mon coeur Et pour moi, oui, oui, oui!
Je pardonnerai Je pardonne encore tout cela J'oublierai, vois-tu Que tu ne m'aimes plus Que je reste perdue Et nous revivrons tout Ensemble, tout! Tu seras toujours
My baby love Je ne pourrai pas deux fois Aimer de cet amour-là Mais que t'ai-je fait, dis-moi? Baby, baby, baby
C'est donc fini Oui, c'est bien fini
Baby love, ouh ouh, baby love Quelqu'un t'attend déjà Tu t'éloignes de moi
Toute ma vie, j'ai rêvé D'être une hôtesse de l'air Toute ma vie, j'ai rêvé De voir le bas d'en haut Tout ma vie, j'ai rêvé D'avoir des talons hauts Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir, d'avoir Les fesses en l'air
L'avion est détourné Détachez vos ceintures Libérez vos complexes Tenez-vous par l'index Surveillez vos réflexes En attendant l'aventure
Toute ma vie, j'ai rêvé D'être une hôtesse de l'air Toute ma vie, j'ai rêvé De n'plus jamais passer Par les bas et les hauts De notre petite terre Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir, d'avoir Les fesses en l'air
L'avion est détourné Nous sommes en altitude Perdez vos habitudes Changez vos attitudes Tout le monde se dénude Fini la servitude
Toute ma vie, j'ai rêvé D'être une hôtesse de l'air Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir des talons hauts Toute ma vie, j'ai rêvé De voir le bas d'en haut Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir, d'avoir Les fesses en l'air
Fini le pilotage Mais vive le pelotage Fini le décollage Mais vive le collage L'avion est détourné On en est tout retourné
Toute ma vie, j'ai révé D'être une hôtesse de l'air Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir des talons hauts Toute ma vie, j'ai rêvé De voir le bas d'en haut Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir, d'avoir Les fesses en l'air
Pour une femme morte dans votre hôpital je réclame, Dieu, votre grâce Si votre paradis n'est pas ornemental gardez-lui sa petite place La voix au téléphone oubliait la pitié alors j'ai couru dans la ville Elle ne bougeait plus déjà d'une moitié l'autre est maintenant immobile Bien qu'elle fût noyée à demi par la nuit sa parole était violence Elle m'a dit: "Appelle-moi ce docteur" et lui, il a fait venir l'ambulance O temps cent fois présent du progrès merveilleux quand la vie et la mort vont vite où va ce chariot qui court dans l'Hôtel-Dieu l'hôtel où personne n'habite? D'une main qui pleurait de l'encre sur la mort il fallut remplir quelques fiches Moi, je pris le métro, l'hôpital prit son corps ni lui ni elle n'était riche Je revins chaque fois dans les moments permis j'apportais quelques friandises Elle me grimaçait un sourire à demi de l'eau tombait sur sa chemise Elle ne bougeait plus, alors elle a pris froid on avait ouvert la fenêtre une infirmière neutre aux gestes maladroits - en son hôtel Dieu n'est pas maître Ma mère embrassa, sur la main me bénit - et moi, je ne pouvais rien dire - en marmonnant "Allons, c'est fini, c'est fini" toujours dans un demi-sourire Cette femme a péché, cette femme a menti elle a pensé les choses vaines Elle a couru, souffert, élevé deux petits si l'autre vie est incertaine Et si vous êtes là, et si vous êtes mur que sa course soit terminée! On l'a mise à Pantin dans un coin près du mur Derrière on voit des cheminées
L'hôtel Particulier ((English Versions: Hotel Specific (by Mick Harvey) - 1996; L'Hôtel (by Michael Stipe) - 2006)) Composer(s): Serge Gainsbourg First release by: Serge Gainsbourg - 1971 Covered by multiple other artists
Au cinquante-six, sept, huit, peu importe De la rue X, si vous frappez à la porte D'abord un coup, puis trois autres, on vous laisse entrer Seul et parfois même accompagné
Une servante, sans vous dire un mot, vous précède
Des escaliers, des couloirs sans fin se succèdent Décorés de bronzes baroques, d'anges dorés
D'Aphrodites et de Salomés
S'il est libre, dites que vous voulez le quarante-quatre C'est la chambre qu'ils appellent ici de Cléopâtre
Dont les colonnes du lit de style rococo Sont des nègres portant des flambeaux
Entre ces esclaves nus taillés dans l'ébène
Qui seront les témoins muets de cette scène Tandis que là-haut un miroir nous réfléchit
L'homme Qui Marche Composer(s): Francis Cabrel Performer(s): Francis Cabrel
Derrière chaque fenêtre Des visages se cachent Tout le monde est venu Voir passer l'homme qui marche Vu d'ici ça paraît tellement facile On dirait qu'il est tenu par des fils Il en est tellement venu Des gens de toutes sortes Depuis longtemps déjà On n'ouvre plus les portes Respirer, c'est toute une histoire Tellement l'air est mauvais Sur les trottoirs Regardez bien C'est le dernier Nous on marchait avant C'était y a longtemps C'est presque oublié J'aimerais bien l'aider mais C'est le dernier... Entre les voitures qui sautent Et les avions qui tombent Il pourra chercher longtemps Quelqu'un qui lui réponde Il appelle, mais on n'ouvrira pas On s'est tous fait piéger au moins une fois Regardez bien C'est le dernier Nous on marchait avant C'était y a longtemps C'est presque oublié J'aimerais bien l'aider mais C'est le dernier... Il marche entre les nuages de gaz et de poussière Il laisse à chaque pas comme des taches de lumière Ma fait des images par terre... Au prochain coin de rue L'homme va disparaître On va rester longtemps Le nez à nos fenêtres À se dire qu'on est bien dans nos maisons Entre les grilles de fer des aérations Regardez bien C'est le dernier Nous on marchait avant C'était y a longtemps C'est presque oublié J'aimerais bien l'aider mais C'est le dernier... Derrière chaque fenêtre Des visages se cachent Tout le monde est venu Voir passer l'homme qui marche
L'homme que j'aimerai 'y a si longtemps que je l'aime Lorsque je l'aurai J' vous jure que j' le garderai Du moins, j'essaierai... Les hommes sont tous les mêmes En tout cas, nous deux Nous essaierons d'être heureux... L'homme que j'aimerai Je n' l'ai vu que dans mes rêves Déjà l'douze avril Mon amour, quand viendra-t-il?
Il a de blanches mains immenses Qui ne vous caressent qu'après Un cur de quatorze juillet Plein de pétards et de romance De petits vins blancs et de danse Un cur qui est fait pour s'y blottir Si grand qu' j'en pourrais pas sortir
L'homme que j'aimerai 'y a si longtemps que je l'aime Quand il me verra Sûr qu'il me reconnaîtra Il murmurera "Tu es bien toujours la même..." Alors, tous les deux Nous serons peut-être heureux... Mais quand je l'aurai Cet amoureux dont je rêve Je ne penserai Qu'au jour où je le perdrai... L'homme que j'aimerai ...
L'homme Et La Musique Performer(s): Gilbert Bécaud
Moi, je suis l'homme Et toi, tu es la musique Et je t'aime éperdument Je t'aime depuis tout le temps
Moi, je suis pauvre Et toi, tu es magnifique Et tu m'aimes de temps en temps Tu m'aimes quand tu as le temps
Bref, nous ne sommes Pas des amants catholiques Oui, je t'aime, mais je te hais quand même C'est fatigant... excitant
Tu sors tout habillée de noir De mon piano, d'une guitare Je te sens vivre sous mes doigts Mais tu t'en vas Rejoindre les fous de la nuit Tu m'avais quitté symphonie Tu t'en reviens au petit jour Chanson d'amour Mais t'es si pâle et si jolie Que je te reprends dans mon lit Tu me fais si bien la cour Si bien l'amour Et tu repars bien réchauffée Sur les pavés de ma cité Parlant d'oiseaux et de printemps à des passants Au fond tu vois, toi, la musique Tu te moques bien, la musique Tu te moques bien des musiciens
Moi, je suis l'homme Et toi, tu es la musique Et je t'aime éperdument Je t'aime et pour tout l'temps éternellement
L'homme En Noir Composer(s): Roy Orbison Performer(s): Sylvie Vartan
Bruit de bottes l'homme est arrivé bruit de bottes ils se sont regardés sans rien dire un homme en noir qui le cherchait il n'a rien dit il s'est levé bruit de bottes un regard de défi tête haute il a pris son fusil sans rien dire cet homme en noir il l'a suivi et dans la rue ils sont partis rien ne peut les arrêter tous deux ils vont s'affronter l'un ou l'autre y laissera sa vie oh mon Dieu ayez pitié de lui car je l'aime je vous en prie faites qu'il me revienne je vous supplie face à face ils sont prêts à tirer face à face que va-t-il arriver? quoiqu'on fasse les jeux sont faits je sais cet homme en noir veut le tuer tous les regards sur eux sont braqués et mon cur bat à se briser je prie pour lui pour qu'il me revienne en vie pour qu'il me revienne en vie il l'a tué
Dans un bar Au comptoir On peut apercevoir Un garçon aux yeux couleur de suie Il boit sans s'arrêter Il boit pour oublier Un mauvais tour que lui a joué la vie Quand je viens près de lui Tristement, il sourit Et, doucement, me dit "On s'est aimé pendant un an, foll'ment Et puis on s'est quitté comm' ça... bêtement"
Le cafard Le brouillard Sont aussi au comptoir Pour pouvoir lui tenir compagnie Et, quand vient le matin Il emmène son chagrin C'est vraiment son seul copain dans la vie Puis, quand revient le soir On le voit au comptoir Racontant son histoire "On s'est aimé pendant un an, foll'ment Et puis on s'est quitté comm' ça, bêtement"
Au comptoir Un beau soir On vient d'apercevoir Un fille aux yeux couleur de vie Ell' vient de s'approcher Ell' vient de lui parler Elle a une voix tendre, elle est jolie Et c'est un autre amour Qui revient pour toujours Ils partent dans le jour Ils s'aimeront toute la vie, foll'ment Foll'ment
L'homme De Berlin Composer(s): Michèle Vendôme - Francis Laï Performer(s): Edith Piaf and multiple other artists
Sous le ciel crasseux qui pleurait d'ennui Sous la petite pluie qui tombait sur lui Lui... l'homme de Berlin... Dans le vieux faubourg, au milieu de la nuit Il se tenait là. Je n'ai vu que lui Lui... l'homme de Berlin... Etrangère à Berlin, où je venais d'arriver Quand on n'attend plus rien Quand on veut tout changer Berlin vaut bien Berlin Moi, il m'en faut peu pour croire, dans la vie Que tout peut changer, et pourquoi pas lui?... Lui... l'homme de Berlin J' me voyais déjà l'aimer pour la vie J' recommençais tout, c'était avec lui Lui... l'homme de Berlin...
Ne me parlez pas de hasard De ciel, ni de fatalité De prochains retours, ni d'espoir De destin, ni d'éternité Ne me parlez pas de Berlin Puisque Berlin n'est rien pour moi Ne me parlez pas de Berlin Même si Berlin, c'est tout pour moi
Sous le ciel crasseux qui pleurait d'ennui Sous la petite pluie qui tombait sur lui Lui... l'homme de Berlin... J' l'ai pris pour l'amour, c'était un passant Une éternité de quelques instants Lui... l'homme de Berlin Car lui, l'homme de Berlin, cherchait aussi l'oubli Il est parti trop loin Car, pour user sa vie Il n'y a pas que Berlin Dans chaque visage, je ne vois que lui Et, dans chaque nuit, je dors avec lui Lui... l'homme de Berlin Sous quel ciel crasseux, passe-t-il sa vie Et dans quel Berlin traîne-t-il sa vie Lui... l'homme de Berlin?
Mais y a pas qu'un homme dans ce foutu pays!... Ici ou ailleurs... Il n'y a pas que lui... Il n'y a pas que lui... Il n'y a pas que lui... Il n'y a pas que lui... Il n'y a pas que lui... Y a pas que lui... que lui... que lui ...
L'homme Dans La Cité Composer(s): Jacques Brel - François Rauber Performer(s): Jacques Brel; François Rauber
Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Que l'amour soit son royaume Et l'espoir son invité Et qu'il soit pareil aux arbres Que mon père avait plantés Fiers et nobles comme soir d'été Et que les rires d'enfants Qui lui tintent dans la tête L'éclaboussent d'un reflet de fête
Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Que son regard soit un psaume Fait de soleils éclatés Qu'il ne s'agenouille pas Devant tout l'or d'un seigneur Mais parfois pour cueillir une fleur Et qu'il chasse de la main À jamais et pour toujours Les solutions qui seraient sans amour
Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Et qui ne soit pas une baume Mais une force une clarté Et que sa colère soit juste Jeune et belle comme l'orage Qu'il ne soit jamais ni vieux ni sage Et qu'il rechasse du temple L' écrivain sans opinion Marchand de rien Marchand d'évotions
Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Avant que les autre hommes Qui vivent dans la cité Humiliés l'espoir meurtri Et lourds de leur colère froide Ne dressent au creux des nuits De nouvelles barricades
L'homme Au Piano Composer(s): H. Hennign - Jean Claude Darnal - Terningsohn Performer(s): Edith Piaf
Demandez à l'homme au piano Au piano, au piano De frapper à coups de marteau Coups de marteau, coups de marteau Qu'il frappe à tire larigot Larigot, juste ou faux J'sais qu'ses doigts ne sont pas en bois Mais, quand il les cassera On les fera remplacer... Le principal, c'est qu'il joue Comme une machine à sous Jusqu'au bout, sans arrêt...
P't'être que ton cur entendra Un peu de tout ce fracas Et qu'alors tu comprendras Que le piano joue pour toi Je dois chasser comme je peux Le fantôme silencieux Si le bonhomme fait du bruit C'est que moi je lui crie De frapper comme un sourd Ça ne sonnera jamais plus faux Que la chanson des mots Qui parlaient de notre amour...
Demandez à l'homme au piano Au piano, au piano De frapper à coups de marteau Coups de marteau, coups de marteau Pour casser dans mon cerveau Mon amour en morceaux Même s'il ne lui reste plus qu'un doigt Qu'il tape avec les bras Après tout, moi j' m'en fous Le principal, c'est qu'il joue Comme une machine à sous Jusqu'au bout, jusqu'au bout...
Demandez à l'homme au piano Au piano, au piano... ...au piano ...
Baby, C'est Vous ((Adapted from: Baby It's You (by The Shirelles) - 1961)) Composer(s): Mack David - Barney Williams - Burt Bacharach - Guy Bertret - Roger Desbois Performer(s): Sylvie Vartan - 1962
Qui Vient Dans Mes Rêves Qui Vient Me Voir Posant Sur Mes Levres Un Baiser D'espoir Oh Oh Oh Qui Fait Qui Fait De Mes Nuits Un Paradis Ou Le Bonheur Voit Le Jour? Qui Peut Ainsi Me Donner L'amour Oh Baby C'est Vous Baby C'est Vous Sha La La La La Quand Je Dors Qui S'en Vient Avec Moi Cueillir Au Jardin De Ciel Un Arc En Ciel De Joie Oh Loin La Nuit Je M'en Vais Loin Très Loin Et Lorsque Je Fais Ses Voyages Aériens Qui Me Conduit, Me Sourit Qui Me Tient Par La Main En Chemin Mais Baby C'est Vous Sha La La La Oui Baby C'est Vous Oh Oh Oh Mais Qui Mais Qui N'est Pas Là Tout Près De Moi Quand Je M'éveille Au Grand Jour Qui Tant Que Ça Manque À Mon Amour Oh Baby C'est Vous
L'homme Au Coeur Blessé Composer(s): Georges Moustaki Performer(s): Georges Moustaki
Jour après jour, les jours s'en vont Laissant la vie à l'abandon
Dans le jardin de l'homme au cur blessé L'herbe est brûlée Pas une fleur Sur l'arbre mort, plus rien ne peut pousser Rien que les fruits de sa douleur
Les quatres murs de sa maison N'abritent que l'absence Où sont partis les compagnons Avec leurs rires et leurs chansons Où sont partis les compagnons Avec leurs rires et leurs chansons
Parfois, des larmes viennent abreuver L'herbe brûlée du souvenir Mais quel soleil pourra-t-il réchauffer Les jours enfuis ou à venir?
Les quatres murs de sa maison N'abritent que l'absence Où sont partis les compagnons Avec leurs rires et leurs chansons Où sont partis les compagnons Avec leurs rires et leurs chansons
Jour après jour, les jours s'en vont Laissant la vie à l'abandon
L'homme À Tête De Chou Composer(s): Serge Gainsbourg Performer(s): Serge Gainsbourg; Ruins; Guy Godefroy
Je suis l'homme à la tête de chou Moitié légume moitié mec Pour les beaux yeux de Marilou Je suis allé porter au clou Ma Remington et puis mon break J'étais à fond de cale à bout De nerfs, j'avais plus un kopeck Du jour où je me mis avec Elle je perdis à peu près tout Mon job à la feuille de chou À scandales qui me donnait le bifteck J'étais fini foutu échec Et mat au yeux de Marilou Qui me traitait comme un blanc-bec Et me rendait moitié coucou. Ah non tu peux pas savoir mec Il lui fallait des discothèques Et bouffer au Kangourou Club alors je signais des chèques Sans provision j'étais fou fou À la fin j'y fis le caillou Comme un melon une pastèque Mais comment-Je ne vais pas du tout Déballer comme ça aussi sec Quoi? Moi? L'aimer encore? Des clous Qui et où suis-je? Chou ici ou Dans la blanche écume varech Sur la plage de Malibu
L'homme À L'oreille Coupée Composer(s): Claude Delecluse - Jean Ferrat - Michelle Senlis Performer(s): Jean Ferrat
Ce qui poussait toujours Vincent À peindre ces incandescents Soleils jaunes et tournoyants Tout ce qui a fait de Lautrec Cet oiseau noir claquant du bec Aux carreaux des bistrots du Tertre Et ce qui en poussa bien d'autres Gueules d'archange, gueules d'apôtre À se fuir dans tous les miroirs C'était le même désespoir
Et l'homme à l'oreille coupée Me traînait toujours à ses pieds Comme la terre à ses souliers
Ce qui chassait toujours Vincent Du chemin des honnêtes gens Jusque dans sa chambre aux murs blancs Tout ce qui a fait grimacer Toulouse durant des années Du même rire désespéré Et ce qui en chassa bien d'autres Gueules d'archange, gueules d'apôtre De l'aube grise jusqu'au soir C'était le même désespoir
Et l'homme à l'oreille coupée Me traînait toujours à ses pieds Comme la terre à ses souliers
Ce qui a crucifié Vincent Sur sa toile durant trente ans Un pinceau bleu entre les dents Et ce qui épingla Lautrec Sous les lampes comme un insecte Du Moulin Rouge à la rue Berthe Oui, ces deux-là et tous les autres Gueules d'archange, gueules d'apôtre Ont-ils enfin trouvé l'espoir De l'autre côté du miroir
L'homme À La Moto ((Adapted from: Black Denim Trousers And Motorcycle Boots (by The Cheers) - 1955)) Composer(s): Mike Stoller - Jerry Leiber - Jean Dréjac Performer(s): Edith Piaf - 1956 and multiple other artists
Il portait des culottes, des bottes de moto Un blouson de cuir noir avec un aigle sur les dos Sa moto qui partait comme un boulet de canon Semait la terreur dans toute la région Jamais il ne se couffait, jamais il ne se lavait Les ongles pleins de cambouis mais sur les biceps il avait Un tatouage avec un coeur bleu sur la peau blême Et juste à l'intérieur, on lisait "Maman je t'aime" Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou On la prenait en pitié, une enfant de son âge Car tout le monde savait bien qu'il aimait entre tout Sa chienne de moto bien davantage... Il portait des culottes, des bottes de moto Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos Sa moto qui partait comme un boulet de canon Semait la terreur dans toute la région Marie-Lou la pauvre fille l'implora, le supplia Dit: "Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t'en vas..." Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement Dans le bruit de la machine et du tuyau d'échappement Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu Contre une locomotive qui filait vers les midi Et quand on débarrassa les débris... On trouva sa culotte, ses bottes de moto Son blouson de cuir noir avec un aigle dans le dos Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon Qui semait la terreur dans toute la région ...
Veste à carreaux ou bien smoking Un portefeuille dans la tête Chemise en soie pour les meetings Déjà voûté par les courbettes La pag' des sports pour les poumons Les faits divers que l'on mâchonne Le poker d'as pour l'émotion Le jeu de dame avec la bonne C'est l'homme
Le poil sérieux l'âge de raison Le cur mangé par la cervelle Du talent pour les additions L'il agrippé sur les pucelles La chasse à courre chez Bertrand Le dada au Bois de Boulogne Deux ou trois coups pour le faisan Et le reste pour l'amazone C'est l'homme
Les cinq à sept "pas vu pas pris" La romance qui tourne à vide Le sens du devoir accompli Et le cur en celluloïde Les alcôves de chez Barbès Aux secrets de Polichinelle L'amour qu'on prend comme un express Alors qu'ell' veut fair' la vaisselle C'est l'homme
Le héros qui part le matin À l'autobus de l'aventure Et qui revient après l'turbin Avec de vagues courbatures La triste cloche de l'ennui Qui sonne comme un téléphone Le chien qu'on prend comme un ami Quand il ne reste plus personne C'est l'homme
Les tempes grises vers la fin Les souvenirs qu'on raccommode Avec de vieux bouts de satin Et des photos sur la commode Les mots d'amour rafistolés La main chercheuse qui voyage Pour descendre au prochain arrêt Le jardinier d'la fleur de l'âge C'est l'homme
Le va-t-en-guerre, y faut y aller Qui bouff' de la géographie Avec des cocarde(s) en papier Et des tonnes de mélancolie Du goût pour la démocratie Du sentiment à la pochette Le complexe de panoplie Que l'on guérit à la buvette C'est l'homme
L'inconnu qui salue bien bas Les lents et douloureux cortèges Et qui ne se rappelle pas Qu'il a soixante-quinze berges L'individu morne et glacé Qui gît bien loin des mandolines Et qui se dépêche à bouffer Les pissenlits par la racine C'est l'homme